Conseils pour le bois

Conseil n°1 : l’allumage

Pour allumer son feu de cheminée, plutôt que la méthode à l’ancienne, utilisez une nouvelle technique qui évitera les fumées et le dégagement de polluants au démarrage. Regardez donc la vidéo suivante pour savoir comment faire.

Petits conseils n°2

Au premier feu, ne pas brusquer la fonte (elle est froide), la dilatation doit se faire progressivement (petit bois puis de plus en plus gros progressivement).

Durant le ou les premiers feux, il se peut qu’il y ait des fumées blanches ainsi qu’un dégagement de mauvaises odeurs (peinture, graisse etc.….) C’est normal pour tout appareil et tubage neufs. Aérez votre pièce pour éviter que ces odeurs ne s’incrustent dans vos tissus (rideaux, canapé…)

Conseil n°3 : la VMC

Si vous avez une VMC, testez la réaction de votre foyer sur quelques heures, en gardant portes et fenêtres fermées, pour voir s’il apparait une dépression, ce qui ferait fumer votre foyer vers l’intérieur de votre habitat, la dépression étant plus forte que le tirage de votre foyer. Auquel cas, créez une plus grande entrée d’air frais de l’extérieur, afin de « casser » cette dépression.

Concernant la VMC, si vous avez une VMC simple flux, elle est faite pour évacuer l’humidité de votre habitation, mais elle tourne à plein régime en permanence. Préférez une VMC hygro B ou double flux (plus cher à l’achat mais qui permet de diffuser l’air chaud uniformément partout dans votre habitat.) Vous avez une différence de 1 à 7°c entre le sol et le plafond (pour 2 m 50), les bouches d’aspirations de la VMC se trouvant au plafond et la chaleur finissant par monter, ces dernières aspirent tout cet air chaud et  l’éjectent dehors. Vous chauffez donc votre jardin…(voire la planète.) Du coup, vous augmentez votre chauffage pour en ressentir un tant soit peu les effets ; donc augmentation de la facture, de plus les fumées de votre foyer attirées par cette aspiration, vous obligeront à repeindre plus rapidement vos plafonds qui ne resterons plus longtemps blanc.

Conseil n°4 : le tirage

Comment utiliser le tirage : plus vous ouvrez le tirage, plus vous faites entrer de l’air, plus les flammes sont grosses, plus vous avez chaud… mais plus vous consommez de bois, et donc plus vite vous devez en remettre. Lorsque votre bois est « bien pris », fermer le tirage (peut être complètement pour la nuit avec une grosse buche (feu continu). Mais lorsque vous voulez remettre du bois, pensez tout d’abord à ouvrir le tirage en grand, puis attendez un instant que les fumées s’évacuent. Déclenchez alors la porte mais sans l’ouvrir (afin de repousser les dernières fumées par l’air ambiant), puis ouvrez délicatement la porte pour éviter tout appel d’air (les fumées ne sortiront pas, cela vous évitera de refaire vos peintures, crépis et vous aurez moins de poussières sur vos meubles…). Enfin remettez du bois, puis laissez le tirage ouvert quelques instants, le temps que ce dernier soit « pris », puis réglez le tirage selon vos envies.

Conseil n°5 : le nettoyage de la vitre

Le nettoyage de la vitre se fait avec un produit adapté, pas d’Ajax four ou autre produit trop corrosif, il endommagerait vos joints. Le nettoyage se fait mieux vitre légèrement tiède, mais surtout pas chaude. Si vous vaporisez un produit froid, elle pourrait ne pas apprécier… De plus, les trucs de grand- mère avec du papier journal humide trempé dans la cendre fonctionnent, mais attention aux rayures. Plus la vitre est rayée, plus la suie s’y collera, et plus vous devrez frottez pour la nettoyer et plus souvent…

Conseil n°6 : le ramonage

Le ramonage : la plupart des assurances demandent un ramonage mécanique fait par un professionnel, mais il est préconisé deux ramonages par an (un à la moitié de l’hiver si votre foyer tourne en permanence.) Si vous faites vous-même le (ou les deux) ramonage(s), ne jamais utiliser de hérisson métallique dans votre tubage en inox, il serait fichu… La suie s’y accrocherait en permanence au lieu de retomber dans votre foyer ou de s’évacuer par le toit, et là, ramonage toute les semaines… Pensez donc à mettre un hérisson plastique ou nylon.

Conseil n°7 : les joints

Pensez à vérifier l’état de vos joints (deux ans de vies en moyenne) s’ils sont défectueux, ils laissent alors passer plus d’air dans votre foyer et vous augmentent le tirage, donc vous font consommer plus de bois.

Conseil n°8 : quel bois choisir ?

Les différentes essences de bois ont des pouvoirs calorifiques différents et elles ne brûlent pas toutes de la même façon. D’une manière générale, donnez votre préférence aux bois durs comme le chêne, le hêtre, le frêne, le charme, les fruitiers : ils produisent de belles flammes et beaucoup de braises qui restent longtemps incandescentes.

Quel que soit le bois choisi, il doit être bien sec (un bois sec contient environ 15% d’eau) ; le bois humide chauffe infiniment moins : une grande partie de l’énergie n’est utilisée que pour évaporer l’eau qu’il contient. L’aubier – c’est ainsi qu’on appelle le bois jeune immédiatement sous l’écorce – peut contenir jusqu’à 75% d’eau.
De plus, le bois mouillé dégage beaucoup de fumée et peu de flammes et il provoque l’encrassement de l’appareil et de sa vitre. En général, il faut compter deux années de séchage en mettant le bois couvert ou abrité de la pluie, mais bien ventilé.

A proscrire : Les bois qui ont subi des traitements chimiques, traverses de chemin de fer, agglomérés qui encrassent rapidement les appareils et les cheminées et peuvent produire des émanations toxiques.

Le hêtre : un bois de chauffage à recommander : il a un pouvoir calorifique élevé, il sèche vite et on en trouve facilement. Il doit être stocké sous abri immédiatement après avoir été débité et refendu, sinon il pourrit très vite et perd rapidement de son pouvoir calorifique.

Le chêne : c’est un excellent combustible, mais il doit – contrairement aux autres bois – rester non couvert pendant deux ans pour que la pluie le débarrasse des tanins qu’il contient ; ensuite, on l’entreposera sous abri encore un an ou deux avant de le brûler. Dans les petites branches, la proportion d’aubier (qui brûle trop vite) est importante.

Le charme, le frêne, les fruitiers : excellents combustibles, mais rares.
le merisier, Le bouleau : C’est un feuillu à bois tendre. Il a un pouvoir calorifique très élevé mais brûle vite : on l’utilisera pour (re)lancer le feu.

Les autres feuillus tendres : le tilleul, le saule, le marronnier, le peuplier brûlent mal et chauffent peu.

Les résineux : ils dégagent beaucoup de chaleur, mais ils se consument rapidement ; ils projettent des braises et les résines qu’ils contiennent encrassent les cheminées. Colmatent les fontes entres elles et les font éclater. À éviter.

L’acacia : très fort pouvoir calorifique, peut faire « péter la fonte » a « couper » absolument.

Conseil n°9 : la double combustion

Regardez ce film qui montre les effets de la double combustion.

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